Premier arrêt: le supermarché! On fait des courses pour 6 mois et nous voilà partis... Enfin on s'comprend! Les 2 jours que l'on passera ensemble avec les porteños (habitants de Buenos Aires), on ne mourra ni de faim, ni se soif!
C'est à un rythme très tranquille que l'on descend vers le Sud. Pour moi, le 1er arrêt devait être Esquel, ville à proximité du parc naturel des Alerces, arbres millénaires aux dimensions hors du commun... Je ne suis malheureusement pas au volant et je dois me faire au rythme pépère des amigos que j'accompagne.
On s'arrête tout d'abord à El Bolsón, village hippy au-milieu des montagnes où je sens de bonnes ondes et je me promets d'y revenir. De là, on descend vers le parc naturel du lago puelo, où y'a... un lac! On ne s'y arrêtera que le temps de manger. Heureusement que je me fais passer pour argentin et ne paierai que 3 pesos l'entrée et non pas les 10 réclamés aux etrangers! C'est vrai que tout au long du voyage, les paysages sont magnifiques, incroyables... Du coup se retrouver à payer pour pas grand-chose, ça craint! Bref!
On repart, avec l'envie d'arriver aux Alerces, mais on n'arrivera que jusqu'au lac d'Epuyen, d'où nous aurons bien du mal de repartir le lendemain. C'est vrai que le cadre est joli, mais à la base, on devait arriver aux Alerces! Je ne regrette pas d'y avoir passé la nuit, au contraire! C'est peut-ètre la nuit la plus étoilée que j'aurai vu jusqu'à maintenant... On dormira même sur la plage! Par contre, je sais que je n'ai que quelques jours et j'ai envie d'en voir un maximum... Donc ne repartir qu'à 16:00 le lendemain, c'était un peu abusé! Mais bon... Je suis à 50 km de la route principale, et même si je ne suis qu'à 120 km du parc, je ne peux pas me permettre de faire ces km en stop vu le peu de trafic qu'il y a. Je pense d'ailleurs que si je n'avais pas été là, Fer et Nati ne seraient jamais partis jusqu'aux Alerces...!
On arrive vers 19:00 au lac Futalaufquen (prononcez Futalaufquen!!!), on se ballade un peu, et on lance le feu pour l'asado (j'adore l'Argentine!). On passera une très bonne soirée, la dernière en leur compagnie, car le lendemain au matin, ils repartent vers Bariloche, alors que de mon côté, je vais faire le parc, qui est énorme. Je n'aurai pas assez de temps pour tout voir (I'll be back!), mais je ferai du stop dans la journée pour en voir le plus possible... D'autant plus que je suis chargé comme un mulet, entre la tente, les fringues et les vivres! Je verrai 2 cascades magnifiques, des vues sur les lacs impressionnantes, des forêts aux arbres dont la dimension dépasse l'entendement, dont un arbre de 2600 ans...
C'est vraiment dur d'écrire pour decrire! Souvent, je me relis et pense que je ne mets pas assez les émotions que je ressens, que je me sens comme un grain de sable, que chaque minute me remplit d'une énergie nouvelle, mais je ne suis pas non plus très fort à ce niveau-là. Je sais ce que je ressens mais je ne sais pas vraiment comment le transcrire. J'ai envie de dire "les mots sont de trop", mais alors mon blog perd tout son sens!!!
Ce soir-là je me coucherai dans me belle tente avec une vue inoubliable. Je resterai des heures à observer ce paysage, jusqu'à ce que le soleil se couche. Avec les dizaines de bornes que j'aurai fait avec le sac sur le dos dans la journée, le sommeil viendra dés la nuit tombée et je ferai des rêves remplis d'une nature authentique. Malgré ce que j'avais prévu de voir le lendemain, le temps me fait abandonner et après avoir lu dans le Lonely Planet que El Bolsón avait un micro-climat, je décide de partir plus tôt que prévu avec le seul bus qui passe dans le parc dans la journée. C'est avec regret que je pars, mais ici quand il pleut, il pleut!
J'arrive dans l'après-midi à El Bolsón, un jour de foire artisanale, peut-être encore meilleure que celle de Buenos-Aires, semblable en tous cas à celle que j'ai vu à Ibiza, les Dahlias. C'est sous des nuages menaçants que je parcours ce petit marché, recherchant, entre autres, un instrument de musique d'origine africaine, quemon pote Xavi avait acheté ici, une kalimba, que je ne trouverai d'ailleurs pas. Mais c'est pas grave: je me gorge des couleurs et odeurs de cette foire et pars installer ma tente, malgré le mauvais feeling au-niveau du temps... Ce qui devait arriver, arriva, et je flotterai dans ma tente cette nuit-là... 28€ la tente rappelons-le! Bien vu le micro-climat de El Bolsón!
Le jour d'après sera trop incertain pour faire de la randonnée dans les montagnes environnantes, comme envisagé la veille. Je rangerai gentiment ma tente et irai prendre un lit dans un hostel, où je retrouverai Ritchie, un des acolytes irlandais d'Ushuaïa. Cette journée du 30 décembre sera bien arrosée, autant dehors que dedans, mon pote Irlandais aimant beaucoup la bière (je préfère lui mettre la faute dessus!).
Je repars de El Bolsón, en me promettant (à nouveau) d'y revenir, même si ce n'est plus du tout ma route. Et en ce 31, comme un flash-back du 24, je prends mon bus direction Bariloche, ville qui me plait beaucoup pour son charme aux dominantes suisses... Non je ne mangerai pas de fondue savoyarde (pourtant y'en a!), mais maintenant quil fait beau et chaud (normal... Je ne suis plus sous tente!), c'est un temps pour faire... Un asado!!!
sábado, 19 de enero de 2008
Lago Epuyen, PN Los Alerces, El Bolsón
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