C'est bon le retour à un endroit que l'on connait et où l'on se plait!
J'arrive à la Bolsa del Deporte en terrain conquis. Il est 15:00 et les préparatifs du Nouvel-An vont bon train. J'y retrouve Victor, Mariela, Nery, les réceptionnistes, ainsi que mes amis catalans Marti et Dani qui n'ont pas bougé de la semaine, 2 jolies basques que j'avais rencontrées juste avant de partir, raison pour laquelle les Catalans sont toujours là (et inversement), ainsi qu'un couple de Français qui étaient là à Noël et que j'ai croisés à El Bolsón la veille. En tout, on est plus d'une trentaine.
La viande est encore plus saignante et savoureuse que pour Noël, le vin est de grande qualité, et à minuit pétante, Nery distribue une cinquantaine de bombes à mousse, et la guerre est lancée (dans la bonne humeur bien entendu). Un jeu de gamins auquel tout le monde prend plaisir à participer. Les camps s'organisent, et ça prend vite une tournure Argentina/Europe. Les Argentins étant deux fois plus nombreux, on en bouffera pas mal. Dans la foulée, on dansera sur le sol glissant, les fou-rires se succèderont aux fou-rires et on finira par accepter l'invitation d'un lutin des montagnes (sincèrement il ressemblait fortement au petit perso rouquin symbolisant l'Irlande dans son habit vert!) à aller finir la soirée chez lui dans sa cabane au-milieu des bois. On partira les 2 Catalans, les 2 Basques, lui et moi, et continuerons la soirée sous les étoiles après avoir allumé un bon gros feu. Et de là nous verrons arriver le petit jour, le soleil se levant sur le lac en contrebas... Magique!
La journée du 1er janvier ne sera par contre pas d'anthologie... Enfin je n'en verrai pas grand chose! Nous nous taperons quand même une des meilleures paëllas marinières que j'ai jamais mangée dans un restau basque de Bariloche.
Le lendemain, j'irai voir une des 7 plus belles vues du Monde (je ne sais pas sur quoi ils se basent, mais c'est des Argentins!), le Cerro Campanario. C'est vrai qu'à perte de vue, à 360º, tout n'est que lacs, forêts et montagnes. Magnifique! J'enchainerai par un repas typique du village de Colonia Suiza (toujours pas une fondue non! Désolé de te décevoir Jo!), le Curanto. Pour expliquer brièvement, c'est un plat qui tient son origine de la Polynésie: ils creusent un trou dans la terre, y font un feu où ils ajoutent des pierres. Une fois qu'il y a assez de braises et que les pierres sont chaudes, ils y mettent des feuilles et dessus, la bouffe: 5 sortes de viande et autant de légumes différents. Ils recouvrent de feuilles à nouveau, puis y mettent des sacs à patates et la terre vient recouvrir le tout. Cela cuira ainsi presque 2 heures. Mais voilà le repas: ils serviront d'abord boeuf et patates, puis saucisses et pommes chaudes, poulet et carottes, une purée de potiron au maïs et enfin des côtes d'agneau avec des patates douces... Et tout ça à volonté! En accompagnement du repas, nous aurons l'honneur d'avoir une espèce de gaucho à la guitare qui fera chanter toute l'assemblée. Je repartirai 3 heures après, l'estomac sur le point d'exploser, ce qui m'enlèvera l'envie de randonner l'après-midi. Ce ne sera que chose remise...
Le lendemain je partirai très tôt marcher toute la journée à une centaine de kilomètres de Bariloche, à Villa la Angostura, dans le parc naturel des Arrayanes, arbres aux couleurs pastel, qui ne grandissent pas beaucoup d'ordinaire, mais qui , dans ce parc, peuvent atteindre jusqu'à 15 mètres. Il aura quand même fallu que je marche 15 km dans un bois depuis la gare des bus donc, ayant d'autres choses à voir dans la zone, je choisirai de revenir en catamaran, profitant des vues sur le lac que m'offre cette promenade. Ensuite je monterai jusqu'à un mirador des lacs de la région, chemin ardu mais comme d'habitude, après l'effort, le réconfort du paysage à couper le souffle. Je poursuivrai jusqu'à une cascade de 50 mètres, la plus grande que j'ai vue jusqu'à maintenant (hormis Iguazu bien sur!). Et je reviendrai au pas de course, juste à temps pour prendre le dernier bus vers Bariloche. En tout j'aurai marché plus de 30 km dans la journée. Je suis crevé mais ravi!
Et je passerai une dernière soirée bien calme à la Bolsa del Deporte avant mon départ le lendemain pour El Bolsón. Cette fois-ci je compte bien en profiter... En espérant que le temps ne gâche pas tout...
domingo, 27 de enero de 2008
Bariloche - Le retour de la vengeance
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