lunes, 17 de diciembre de 2007

Cabo dos Bahia: l'Univers des pingouins

On arrive après plusieurs transferts en bus dns un patelin sur le bord de la còte, Camarones, petit village de 1000 habitants, où les lignes téléphoniques n'arrivent pas, quasi pas de réseau de téléphonie mobile, pas trop l'habitude de voir des touristes... Pour ainsi dire, La cambrousse! On se renseigne pour aller à la réserve naurelle de Cabo dos Bahia, mais bien entendu y'a pas de bus! On pense y aller en stop, mais c'est à 30 bornes, y'a personne qui passe et on est 3.... Donc on décide de prendre un taxi qui reviendra nous chercher 3 jours plus tard.

On arrive dans un coin splendide au bord d'un bras d'océan où viennent se nourrir quelques flamands roses. Le temps de planter la tente, et nous voilà partis vers "la pingouinerie".... Sur le chemin on verra des guanacos, des ñandus (espèce de petites autruches super véloces), des lièvres géants... Dépaysement total! Et le mieux dans tout ça, c'est qu'il n'y a absolument personne. De loin, on ommence à entendre des cris bizarres de tous côtés: on arrive pile poil pour le retour de la pêche des femelles, avec les mâles qui braillent pour se faire repérer. Un spectacle incroyable de milliers de petites bêtes quasi sans défense (quasi car ils ont des dents affilées comme une scie), prenant soin de leurs petits dans leurs trous, à l'abri du vent patagon qui nous gèlera tout au long de ces 3 jours.

Aldo et Felipe, les proprios de Caleta Sara, l'endroit où on a planté la tente sont super sympas et nous invitent à utiliser la cuisine quand on veut... Ils nous inviteront aussi à un asado le dernier jour... Ils auront certainement eu pitié de nos repas à base de riz, pâtes et soupes!
Felipe est le roi de la chasse à l'armadillo, petite bête bizarre avec une carapace et venant se nourrir de tout ce qui traîne. Nous passerons plusieurs heures, le soir, à chasser cette bestiole si etrange. Bien entendu, quand je dis chasser, ça n'engendre aucun violence, mais malgré son aspect, c'est bien plus rapide que ce que nous pensions au début.

Les journées, nous marchons vers les points panoramiques surplombant le parc naturel, malgré le froid hivernal qu'il fait... Brrrr! Moi qui venais chercher the endless summer... Et je ne suis pas encore tout au Sud... J'en tremble d'avance! Chaque jour nous allons nous extasier devant nos amis les pingouins... On est vraiment au-milieu d'eux, vu qu'ils nont pas de barrière. Certains essairont de nous mordre, ce qui provoquera le fou-rire de Xavi et le mien lorsque Nico refusera d'avancer ayant devant lui 2 pingouins sur le pont... Ça lui prendra quand même 10 minutes!

Après ce magnifique parage naturel, nos routes vont se séparer avec Xavi et Nico. Ils partent vers le glaier perito moreno, pour ma part préférant descendre directement vers Ushuaïa pendant que la pleine saison n'a pas encore commencé. Comme à chaque fois, c'est toujours difficile de se séparer de personnes avec qui y'a eu un si bon feeling, et avec qui j'ai vu des choses incroyables que ne reverrai peut-être jamais plus, mais c'est la dure loi du backpacker... Et un de perdu, 10 de retrouvés! Donc c'est le coeur un peu triste que je pars chercher mon bus entre Rio Gallegos et Ushuaïa, mais grisé en même temps par la sensation de commencer ma dernière étape vers la fin du Monde!

3 comentarios:

Anónimo dijo...

tes photos un vrai bonheur
c'est un plaisir de voyager avec toi
vis intensément ton reve et profite au maximum
a bientot

HELO. dijo...

Joyeeeeeeeeeeuuuux noooooel mon Stef!!! J espere que tu es toujours avec les pinguoins et toutça car je suis sure que le Pêre Noël doit passer par la !!!!

Bisous

heloise

Anónimo dijo...

Salut mon frère ... bon bien c pas l'envie qui me manque de partir avec les parents ... en plus tu as l'air tellement épanoui sur toutes les tofos!!!
bises
Natou