On arrive après plusieurs transferts en bus dns un patelin sur le bord de la còte, Camarones, petit village de 1000 habitants, où les lignes téléphoniques n'arrivent pas, quasi pas de réseau de téléphonie mobile, pas trop l'habitude de voir des touristes... Pour ainsi dire, La cambrousse! On se renseigne pour aller à la réserve naurelle de Cabo dos Bahia, mais bien entendu y'a pas de bus! On pense y aller en stop, mais c'est à 30 bornes, y'a personne qui passe et on est 3.... Donc on décide de prendre un taxi qui reviendra nous chercher 3 jours plus tard.
On arrive dans un coin splendide au bord d'un bras d'océan où viennent se nourrir quelques flamands roses. Le temps de planter la tente, et nous voilà partis vers "la pingouinerie".... Sur le chemin on verra des guanacos, des ñandus (espèce de petites autruches super véloces), des lièvres géants... Dépaysement total! Et le mieux dans tout ça, c'est qu'il n'y a absolument personne. De loin, on ommence à entendre des cris bizarres de tous côtés: on arrive pile poil pour le retour de la pêche des femelles, avec les mâles qui braillent pour se faire repérer. Un spectacle incroyable de milliers de petites bêtes quasi sans défense (quasi car ils ont des dents affilées comme une scie), prenant soin de leurs petits dans leurs trous, à l'abri du vent patagon qui nous gèlera tout au long de ces 3 jours.
Aldo et Felipe, les proprios de Caleta Sara, l'endroit où on a planté la tente sont super sympas et nous invitent à utiliser la cuisine quand on veut... Ils nous inviteront aussi à un asado le dernier jour... Ils auront certainement eu pitié de nos repas à base de riz, pâtes et soupes!
Felipe est le roi de la chasse à l'armadillo, petite bête bizarre avec une carapace et venant se nourrir de tout ce qui traîne. Nous passerons plusieurs heures, le soir, à chasser cette bestiole si etrange. Bien entendu, quand je dis chasser, ça n'engendre aucun violence, mais malgré son aspect, c'est bien plus rapide que ce que nous pensions au début.
Les journées, nous marchons vers les points panoramiques surplombant le parc naturel, malgré le froid hivernal qu'il fait... Brrrr! Moi qui venais chercher the endless summer... Et je ne suis pas encore tout au Sud... J'en tremble d'avance! Chaque jour nous allons nous extasier devant nos amis les pingouins... On est vraiment au-milieu d'eux, vu qu'ils nont pas de barrière. Certains essairont de nous mordre, ce qui provoquera le fou-rire de Xavi et le mien lorsque Nico refusera d'avancer ayant devant lui 2 pingouins sur le pont... Ça lui prendra quand même 10 minutes!
Après ce magnifique parage naturel, nos routes vont se séparer avec Xavi et Nico. Ils partent vers le glaier perito moreno, pour ma part préférant descendre directement vers Ushuaïa pendant que la pleine saison n'a pas encore commencé. Comme à chaque fois, c'est toujours difficile de se séparer de personnes avec qui y'a eu un si bon feeling, et avec qui j'ai vu des choses incroyables que ne reverrai peut-être jamais plus, mais c'est la dure loi du backpacker... Et un de perdu, 10 de retrouvés! Donc c'est le coeur un peu triste que je pars chercher mon bus entre Rio Gallegos et Ushuaïa, mais grisé en même temps par la sensation de commencer ma dernière étape vers la fin du Monde!
lunes, 17 de diciembre de 2007
Cabo dos Bahia: l'Univers des pingouins
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Peninsula Valdes: les pachidermes de l'océan
Après 20 heures de bus et une monotonie paysagistique hors du commun, je débarque à Puerto Madryn, espèce de petite ville balnéaire ressemblant pas mal à Salou quant à l'organisation du tourisme qu'ils en ont fait. J'avais parlé avec Fabián, un ami d'enfance d'un pote argentin de Barcelona, qui m'avait recommandé de partir directement vers Puerto Piramides, petit village dans le parc naturel de Peninsula Valdes. Fabián avait arrangé mon accès dans ce parc, ce qui m'a économisé 10€. Je comptais dormir dans une auberge de jeunesse, mais j'ai fait la renontre de Xavi, catalan comme son nom l'indique, qui m'a proposé de dormir au camping dans sa tente (je comptais en acheter une à Bs As, mais... Pas asez d'temps!)... Des petites économies qui me permettront de faire le meilleur tout possible pour aller voir les animaux les plus gros vivant sur notre planète: les baleines.
Le soir-même, on partira avec Xavi à 18:00 sur un bâteau avec une vingtaine d'autres touristes pour un tour de 3 heures et demi pendant lequel on verra une dizaines de baleines, entre autres un groupe de 4 mâles "courtisant" un femelle au soleil couchant... Magique! C'est incoyable la grâce que ça peut avoir, avec passage sous le bâteau, mouvements de queue, roulades... On ne sent plus le froid patagon, on oublie tout. On profite simplement du spectacle. On revient vers la côte, des images plein la tête et on se fait inviter à un petit vin par le mec de l'agence avec qui on a sympathisé. Cette nuit-là je rêverai de cétacés!
Les 2 jours qui suivent sont faits de ballades sur la Péninsule et ses paysages, l'observation de quelques guanacos (espèce de lamas), la rencontre de la femme de Fabián (Fabián étant trop occupé par son travail) qui travaille dans une ONG et qui m'expliquera en détail les poblèmes de pollution et bactéries auxquels ils doivent faire face afin d'assurer la pérennité des baleines et des pingouins. On essaie aussi de faire le tour de la Péninsule en stop, mais sans succès. De toutes façons, ça aurait été pour voir des lions de mer (déjà vus en Uruguay). des pingouins (j'en verrai plus au Sud) et avec beaucoup de chance des orques (j'aurais adoré, mais la proportion d'en voir était de 1/1000).... Donc tant pis!
On rencontrera 2 Français (encore...!), Laetitia qui est sur le retour vers Buenos Aires, et Nico qui continuera ver le Sud avec nous. Après avoir parlé avec des locaux, nous apprenons que nous avons 2 possiblités pour voir des pingouins: Punta Tombo, plus grande réserve d'Argentine avec 700 000 bestioles, mais exploité à outrance au-niveau touristique, et Cabo dos Bahia avec 150 000 pingouins, mais quasi désert. Bien entendu, nous optons pour la 2ème réserve, n'étant pas à 500 000 pingouins près! Et nous voilà partis Xavi, Nico et moi vers la 2ème étape en Patagonie: Cabo dos Bahia
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Buenos Aires: retour a casa
La sortie du bâteau et l'arrivée à Buenos Aires me fait me sentir bien. Etrange sentiment que celui du touriste qui trouve un endroit qu'il ferait bien sien. Je marche vers le bus qui me rapprochera de chez moi, l'hostel Carlos Gardel, et le trouve directement (pourtant pas si évident dans une si grande ville), et je retrouve la petite réceptionniste si souriante, Maria, mes amis Suisses, Maurice le chilien, Juanito le Colombien.... Bref! Ça n'a pas tant changé depuis que je suis parti.
Les quelques jours qui suivront seront faits de sorties nocturnes et rencontres de personnes que je reverrai certainement à un moment ou à un autre, sur ce continent ou dans un autre, dans cette vie ou dans une autre. En particulier Damián, un sculpteur mexicain de 23 ans venu préparer sa thèse à Buenos Aires. Il est sculpteur sur marbre, mais aussi peintre et dessinateur, et à ses heures perdues, il joue de l'harmonica comme un virtuose, du djembe, de la guitare... En plus il est beau gosse! La Vie favorise décidément plus certains que d'autres! Nous aurons de longues discussions sur tout et n'importe quoi avec des points de vue assez différents pour donner encore plus d'intérêt à ces discussions. Je rencontre un autre Mexicain aussi, Jaime, avec qui j'ai plus d'affinités musicales... Le Hardcore rapproche ses fans. Plusieurs Français aussi croiseront ma route dont un couple avec qui j'irai voir un match à la Bombonera, le stade du Boca Junior! Ça... C'est fait!
Boca reçoit le champion, Lanus, qui sera sacré le jour même. L'hostel proposait un tour à 200 pesos (45€) avec transfert aller-retour au stade (qui est à moins d'un km). Nous, le couple de Français, Jaime, et Cyril, un autre français ferons l'efort d'aller au stade le dimanche matin acheter nos places... 14 pesos (3€)... Et l'aprem, nous voilà au-milieu des ultras de Boca (eh oui... A ce prix-là, ça ne pouvait être qu'en populaire!), à chanter, sauter, pleurer et rire: les visiteurs ouvriront le score et Boca égalisera. Malgré le 1er but, les supporters n'arrêteront pas une seconde de chanter, les tambours rythmant chaque hymne. Point négatif: le fanatisme menant aux abus et aux extrêmes, la fin du match sera faite d'incidents, les supporters de Boca voulant couvrir la joie des supporters de Lanus. Mais encore une grosse expérience footbalistique Latinoaméricaine à mon actif!
La veille au soir, j'ai quand même fait la petite soirée culturelle et suis parti au théâtre avec Maurice, Damián et un autre Français, Thibault, voir une pièce nommée "Mémoires de Satan" dans laquelle joue une jeune chanteuse Argentine, Temis, rencontrée 1 semaine auparavant dans l'hostel, qui a une voix divine. La pièce est intéressante et Temis est remarquable. Après la pièce, nous partirons trop vite pour pouvoir la féliciter, mais je la reverrai le lendemain lorsqu'elle repassera à l'hostel pour me remercier d'avoir assisté à la pièce et pour m'inviter à manger.... Alors ça c'est gentil!
Après la pièce, nous irons manger avec Thibault à "La Pétanque", petit restau français (merci Dube) où l'on se fera vraiment plaisir: pastis, gratinée à l'oignon, roti d'agneau avec gratin dauphinois, kir au vin blanc.... Un délice! Tout un luxe!
J'ai raconté un peu pêle-mêle les expériences de ces derniers jours dans la capitale argentine, avec moins de sentiments et d'émotions que lorsque je les ai vécus. J'en garderai un souvenir merveilleux. Dommage que ce soit ausi loin de ma Vie Franc-comtoise et Barcelonaise, de ma famille, de mes Amis de coeur... De vous quoi!
Ainsi s'achève mon périple urbain et commence mon vrai voyage vers ce que je suis venu chercher, la Nature, la Patagonie!
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Uruguay: pays de contrastes
Que dire de l'Uruguay: des paysages enchanteurs, des plages paradisiaques, des gens simples et sympathiques, même si cela engendre des personnes souvent laxistes, une organisation à 2 balles, une envie de se démarquer des pays voisins qui la bouffent, qui confond le pays dans un manque de personnalité flagrant. Voilà mes impressions après 4 jours sous le soleil d'Uruguay.
Seul le fleuve de La Plata sépara Bs As et Colonia de Sacramento. J'arrive dimanche avec le but d'aller le plus loin possible sur la côte, vers Cabo Polonio, règne des lions de mer. J'arrive à la Paloma, petit village balnéaire côtier, mais la saison n'ayant pas encore commencé, le village est encore désert. Heureusement que j'ai fait le voyage depuis Montevideo avec Gaston, un Uruguayen oeuvrant à la construction de 3 discothèques non loin de là et vivant avec 3 autres ouvriers, Pablo, Claudio et Martin, dans une cabaña dans un camping à l'entrée de la ville. Il me propose de squatter avec eux. Vu l'heure tardive à laquelle nous arrivons (il n'aurait dû y avoir que 2 heures depuis Montevideo, mais le bus s'arrête partout et en plus nous avons droit à un accident, avec passage à la police locale inclus! Les boules!), j'accepte.
Bref! on arrive de nuit dans ce qui est une maisonnette toute équipée et je fais la rencontre des "Dalton uruguayens". Le surfer Claudio, Gastón étant fou de vélo, le rasta Pablo et Martin le roi du sofa et de la télé. Tous très différents, mais conférant à cette cabane une très bonne ambiance détendue, à 20 mètres de l'océan... PURA VIDA!
On mange rapide et vais faire un petit tour au clair de pleine lune orange. Je me couche dans l'attente de voir le paysage au réveil... Et ne suis pas déçu! Des plages désertes (si je verrai 10 personnes dans la journée, c'est un maximum!), une eau verte, un peu fraîche, mais dans ce cadre, ça m'est égal. Le vent sera plus l'obstacle à la baignade! Malgré l'imminence de l'été, les conditions ne sont pas encore à la perfection. Pas encore la saison... C'est d'ailleurs pour ça que je ne paie que 3€ la nuit! Je passe la journée à me ballader, mais aussi à essayer de trouver du touriste qui m'aiderait à payer une voiture de location pour aller voir les environs. Pas un touriste à l'horizon, donc ce sera le bus. Malheureusement ils sont tellement rares (un à 6:00 et un à 15:00 par exemple), que je suis obligé de faire des choix. Je choisirai les lions de mer de Cabo Polonio. Lever à 5:00 après une soirée de départ bien arrosée avec les Uruguayens. Je leur ferai mon fameux gratin (et quel succès!) et eux el asado dont un chorizo au feu de bois délicieux.
Très bonne soirée avant le bus de 6:00 (pas l'choix!) qui me permettra d'ailleurs de voir un splendide lever de soleil. Par contre le bus te laisse sur la route et il faut se faire amener par des énormes 4X4 qui traversent les dunes avec une facilité déconcertante. Je ne le saurai qu'au retour car à l'aller, personne ne veut se déplacer pour une seule personne... Cabrones! J'me tape donc les 7 km de dunes à pied, à me faire attaquer par des oiseaux qui me prennent pour un prédateur, les teros, me rappelant vaguement le film de Hitchcock (j'en rigole maintenant mais je ne faisais pas le malin quand ils passaient à 2 cm de ma tête!!!). C'est une journée caniculaire lorsque j'arrive enfin dans ce charmant village. Il y a quelques siècles, c'était une île, donc ils ont la chance d'avoir la mer à quasi 360º. Lorsqu'il y a du vent , il y a toujours une plage qui est protégée. Je vais directement au phare et me met en observation des lions de mer, énormissimes, se réchauffant par centaines au soleil sur les roches sous le phare. Impressionnant! Je reste facilement une heuire héberlué devant ce spectacle qui me fascine. Chassé plus par le soleil que par l'ennui, je vais me faire un petit dej' de campeón dans une des cabanes de la plage. Je sais qu'il me reste 4 heures à patienter avant le bus suivant... Je vais me baigner (un peu fraîche quand même!), je me ballade, j'assiste au retour de la pêche... Je profite! Entre-temps, des camions de touristes sont arrivés, donc j'exclue le retour au phare. L'eau est raffraichissante, c'est le moins que l'on puisse dire, mais elle est tellement claire et tentante sous le soleil de plomb que je m'y jette. Finalement, après 3 marathons à la nage, ça va... Elle n'est pas si froide! Le souvenir des oiseaux me fait me hâter, et je ferai bien vu que le camion est sur le point de partir! Et me voilà en tout-terrain sur les dunes, narguant les teros depuis ma position avantageuse!
Et hop! Changement: un bus vers Montevideo. Quelle bonne sieste je me taperai pendant les 5 heures de voyage (2:30 en voiture... Grrr). J'arrive à 21:00 et vais dans un hostel recommandé par le Lonely Planet, le Red Hostel, le pire hostel depuis que j'ai commencé mon périple. La déco n'est pas mal, mais de 9€ la chambre simple, c'est finalement 11€ le dortoir de 10, le plus cher que j'ai payé jusqu'à maintenant. La douche est gelée, la terrasse n'est pas eclairée, internet ne marche pas, tout le monde parle anglais MAIS je vois Lyon-Barça (héhé). Je ne sortirai pas ce soir-là. Je pense que le soleil de la journée m'a tapé sur la tête et je m'endors rapidement malgré le va-et-vient dans la chambre. Le matin, le café est tiède, y'a pas d'eau dans les toilettes.... Soit j'ai vraiment pas d' chance, soit c'est un hostel de merde parce que la liste est longue pour 12 heures passées dedans! Bref! Je pars faire le tour de la ville, mais ce n'est pas une jolie ville donc après avoir vu les principales attractions touristiques (et n'ayant pas grand chose à en dire... La fierté de la ville étant le marché du port mais il ne renferme que des restos... Moi qui m'attendais à une espèce de boqueria!), je pars en bus vers Colonia de Sacramento, première ville coloniale uruguayenne de par sa proximité avec Buenos Aires, qui est vraiment charmante. J'y p'asserai la journée avant de rentrer en bâteau, tout bronzé mais peu reposé, vers ce que je considère désormais comme mis Buenos Aires.
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Buenos Aires: la Loca!
Qui a dit que les Argentins sont extravagants? Les Uruguayens et moi!
Cette ville aux forts accents européens m'a apporté beaucoup de soirées mouvementées, des amis que je retrouverai, et des ampoules sur les pieds!
J'arrive un dimanche matin à 6:00 dans la capitale argentine et je pars, apres un ptit dej' à la gare des bus, vers le quartier de San Telmo. J'ai essayé d'aller tout d'abord à l'hôtel que mon Seb m'avait conseillé, mais il doit être trop tôt et c'est fermé. Donc je m'en vais direction la place du quartier où commencent à se lever partout des stands d'antiquaires et d'artisanat en tous genres. Je m'arrête dans un café sur cette place afin de refléchir où je vais aller me poser ma première nuit à Buenos Aires. Me voilà avec mon café et le Lonely Planet, seul dans la salle, quand débarque une tribu d'énervés, chevelus et barbus (bon style quoi!) "Et qu'est-ce que tu fais tout seul? Viens à la table! Et qu'est-ce que tu fais au café? Sers-toi de la Quilmes (bière nationale argentine)!" Ils sortent d'une boîte rock à côté (il doit être 9:00 du mat') et je reste un temps en leur compagnie mais ils sont relous, ils arrêtent pas d'hurler, chanter, s'taper... Pas très fins au bout du compte: not dead but bien raides! Je les laisse en leur disant que je les rejoindrai le samedi d'après (ce qui ne sera pas faisable vu que je partirai vers l'Uruguay). Je trouve une auberge de jeunesse juste à côté, où j'y resterai toute la semaine et y reviendrai après mon trip en Uruguay, l'hostel Carlos Gardel, à retenir pour ceux qui suivront, super déco, 7€ la chambre de 6... Je laisse mon sac ne pouvant pas faire le check-in avant midi, et vais me promener dans ce fabuleux quartier aux rues pavées, places bondées de vieux objets, shows de tango, groupes dans la rue... Un plaisir de quartier.
De retour à l'hostel, je rencontre 2 suisses allemands, Michèle et Francisco, avec qui je passerai la majorité de mon temps les jours qui suivent. Je sais d'ores et déjà que je les reverrai en Europe. Les journées sont remplies de visites de la ville et environs, et les soirées de virées dans les bars dont notre quartier regorge. C'est fou comme je suis senti vite bien ici! Il y aura entre autres une soirée où on part 3 Français, les 2 Suisses, 2 Australiens, un Chilien, un Colombien, un Mexicain et un Brésilien vers un concert reggae qui restera dans les annales (pas tant musicalement que par la force des personnages qui m'accompagneront).
Mais là où Bs As est le rêve, c'est pas sa gastronomie: pas très varié, viande et empanadas, mais qu'est-ce que c'est bon! J'avais le souvenir des steaks lorsque je vivais avec les Argentins à Barcelona mais de le revivre me remplit de bonheur: c'est obscène d'avoir de la viande aussi tendre! J'ai entendu dire que certains éleveurs, pour avoir la viande la plus tendre possible, élèvent les vaches dans l'obscurité. Je ne sais pas si c'est vrai mais vu comme la pampa est remplie de bétail, ils ne doivent pas être les plus nombreux ceux qui utilisent cette pratique.
N'empêche que me voilà de nouveau en ville... C'est quand même la 3ème depuis que je suis en Amérique du Sud. C'est vrai que la Patagonie m'attend, mais j'apprends par un pote que j'ai jusqu'au 10 décembre pour voir des baleines. Ça me laisse du temps mais j'ai besoin de sortir de la ville, prendre l'air, voir autre chose. Sur conseil des Suisses, je décide d'aller en Uruguay, dernière occase d'aller à la plage avant le Chili dans quelques mois... Et quelles plages mes enfants!
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