Nous ne passerons que quelques jours en Bolivie, mais pour moi ce n'est qu'un avant-goût. Je compte bien y revenir quelques semaines entre mars et avril. Par contre, je ne voulais pas que les parents s'en aillent sans l'avoir connu! Ils ne le regretteront pas!
C'est toute une épopée qui nous attend avant d'arriver dans notre hostel du soir à Tupiza. Il n'y a pas de bus direct depuis Salta. Donc, nous allons jusqu'à La Quiaca, ville frontière, puis nous devons faire une paire de km en marchant jusqu'à Villazón, de l'autre côté de la douane.
Dés l'arrivée à La Quiaca, nous sentons que l'atmosphère est différente. Ce n'est déjà plus l'Argentine et son côté Occidental qui ne nous dépayse pas vraiment. Là, on se sent en Amérique du Sud, avec les mamitas boliviennes aux costumes colorés typiques faisant l'aller/retour pour venir chercher les produits argentins, le plus souvent portant leurs bébés "en bandoulière".
Et passée la fromtière, c'est encore plus fragrant! On oublie ce qu'on connait et on change le chip! Tout est différent: les magasins, les voitures, camions et charrettes, les bus sont tout foutus (nous en prendrons un 2 heures plus tard, donc je me permets d'ajouter intérieur/extérieur!), la bouffe... Bref! Tout! Et tout s'organise... Je dirais... Dans le bordel! C'est vrai que ce n'est qu'une ville frontière et cela n'est pas vraiment représentant des autres villes que nous connaitrons plus tard, mais pour notre arrivée, c'est le choc culturel! Ou plutot un gros dépaysement... Après tout, c'est aussi ce que l'on recherche quand on voyage, non?
Dans les mois antérieurs, j'en ai vu des bus merdiques, mais celui que nous prendrons pour parcourir la centaine de km qui nous séparent de Tupiza, c'est de loin le plus pourri...! Nous arrivons après 3 heures qui semblent éternelles, pendant lesquelles nous avons bien du mal à profiter des jolis paysages. Nous récupérons nos sacs archi-poussiéreux (ils étaient pourtant dans la soute!) et nous trouvons notre hostel.... Enfin un peu de repos!
Le train était une meilleure option pour faire ce trajet, mais le jour où nous sommes arrivés, il n'y en avait pas. D'où l'arrêt à Tupiza! Sinon nous serions allés directement à Uyuni. Néanmoins, déjà que nous sommes là, nous partirons visiter le lendemain les alentours de ce village où parait-il, seraient décédés Butch Cassidy et Billy The Kid. Nous ne le ferons pas à cheval, par peur de l'état des bêtes et par manque de temps, notre train partant dans l'après-midi vers Uyuni. Les Andes sont magnifiques! Le relief et les couleurs ne diffèrent pas tant que ça d'un pays à un autre, mais nous serons accompagnés d'un guide local qui nous fournira de riches informations sur la ville, la région et le pays. Nous passerons, en somme, une agréable journée, encore une fois très colorée.
Nous verrons, entre autres, la Porte du Diable (ça change des Gorges!), la Quebrada de l'Inca ou la Vallée des Machos (tirant son nom de la forme explicitement parlante de ses "sommets"!).
Puis, nous prendrons le train vers Uyuni. Quel bonheur après le bus depuis la frontière! Je le recommende fortement à toutes les personnes qui voyageront en Bolivie. Nous le prendrons malheureusement en fin d'après-midi, et ne pourrons donc pas profiter des paysages jusqu'à Uyuni, la nuit nous l'empêchant.
Uyuni en soi n'a rien de bien intéressant. Bien entendu, l'artisanat est très riche et tient une place importante dans cette ville touristique. Mais justement le côté touristique est, à mon goût, trop présent: y'a plus de 75 agences de voyage, toutes proposant plus ou moins la même chose, ce que tout le monde veut decouvrir: le salar et ses alentours.
Dur dur de faire son choix... Nous en visiterons quelques-unes, puis j'irai faire un tour sur les blogs de voyage pour finalement en choisir une. Nous partons donc faire l'excursion pour laquelle nous sommes arrivés jusqu'à Uyuni avec l'agence Empexsa. Nous sommes un groupe de 6 dans un 4X4, mes parents, un couple de Chiliens de Santiago, Cristián et Gabriela, et une Allemande d'une cinquantaine d'années, Inge, accompagnés de Miguel notre guide/chauffeur et Lidia, sa femme, notre cuisinière.
Tout se déroule de la meilleure façon possible, et pendant ces 48 heures ensemble, nous irons jusqu'au désert de sel, recouvert par les eaux et donnant une impression de miroir hallucinante... Nous mangerons à l'hôtel de sel après avoir visité un petit musée de sel... Au passage, le cuisto sera obligé de demander du sel à un autre groupe de touristes... Dingue non?
Nous irons ensuite visiter le cimetière des trains, avant de nous diriger vers notre arrêt pour la 1ère nuit dans un petit village au-milieu du désert.
Le lendemain matin, après un copieux ptit dèj', nous partons vers la vallée de roches, puis nous apercevrons des milliers de flamands roses, rouges et blancs dans les quelques lagunes auprès desquelles nous passerons, au-milieu des sommets enneigés. Nous verrons également l'arbre de pierre (auquel il reste une vingtaine d'années avant de s'effondrer paraît-il!), et nous arriverons à la Laguna Colorada, à la couleur rouge-orangée, où nous passerons la 2ème nuit. Nous irons jusqu'à un mirador au sommet d'une montagne de roches volcaniques rouges et noires. Nous pourrons apprécier toute l'étendue de cette lagune (60 km2) où vivent plusieurs milliers de flamands. Magnifique!
Le lendemain, le départ est fixé à 4:00 du mat' afin d'aller apprécier les geysers avant le lever du jour. Joli spectacle avant l'arrivée d'un soleil flamboyant qui nous accompagnera jusqu'aux thermes. Les 2 degrés extérieurs m'enlèveront le courage de me jeter dans les 37 degrés des eaux thermales. J'opterai plutôt pour profiter de la vue des flamands dans la brume matinale.
Nous passerons ensuite par le Désert de Dali qui ne rendra pas l'impression désirée à cause de la neige présente de tous côtés (nous sommes à presque 5000 mètres d'altitude) et enfin, nous apercevrons au loin le fameux volcan Lican-Cabur, frontière naturelle avec le Chili, au pied duquel apparaît la Laguna Verde, que nous ne verrons pas sous ses plus belles couleurs émeraude, malheureusement, notre guide nous expliquant que le manque de vent en est la raison. Le paysage n'en est pas pour autant moins fabuleux.
Et nous arriverons à la frontière où, après une embrassade avec Inge, les Chiliens et nous changeons de véhicule afin de changer de pays.
Durant cette expédition où nous partîmes le lundi matin vers 11:00 et arrivâmes le mercredi vers 10:00, nous verrons telle quantité de paysages différents, tous plus merveilleux les uns que les autres, que les parents ne peuvent avoir aucun regret d'avoir fait ce détour, non prévu à la base. Nous serons passé par le désert de sel (je serai obligé de revenir en hiver austral pour le voir sec!), les lagunes de toutes les couleurs, les montagnes enneigées, la vallée de roches, le désert de pierres, mais aussi de dunes... Pffffff.... Magique! Et voilà que nous attend le fameux désert d'Atacama....
viernes, 7 de marzo de 2008
Bolivia: court mais intense
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